Clarisse Nénard

Utilisée depuis des milliers d’années en Médecine Traditionnelle Chinoise, la baie de goji serait le fruit le plus nutritif et l’antioxydant le plus puissant au monde.

Après l’acérola et la cranberry, voici une autre petite baie rouge qui fait des miracles. Originaire du Tibet, le goji est utilisé depuis des millénaires par les himalayens et il est souvent présenté comme le secret de santé et de la jeunesse des Tibétains. Ce serait grâce à ce petit fruit, qui ressemble à une cerise, que les habitants de l’Himalaya vivraient plus longtemps. Cultivé surtout en altitude, du nord-ouest de la Chine à la Mongolie, il existe deux variétés de fruit du Lycium : le lycium barbarum que l’on utilise en médecine traditionnelle et le lycium chinense, une plante très nourrissante. Et ces deux baies comptent plus de 70 variétés. Son jus est très apprécié pour son goût sucré légèrement acide. Mais pour des raisons pratiques de conservation et de transport, le goji est souvent vendu sous forme de fruit séché.

Une composition exceptionnelle…

Vedette de tous les salons bio, cette petite baie est un véritable concentré de nutriments. De la taille d’une cerise, elle contient 18 sortes d’acides aminés dont huit dites « essentielles ». Et cela en quantité huit fois supérieure à celle trouvée dans le pollen. Du zinc au fer, en passant par le sélénium, le cuivre ou encore le phosphore, elle renferme 21 minéraux et oligo-éléments. En plus des vitamines B1, B2, B6, C et E, elle est gorgée de vitamine C. Avec une teneur moyenne de 170 à 180 mg pour 100 grammes, elle en possèderait trois fois plus qu’une orange et plus de bêta carotène que les carottes. Sans oublier les acides gras essentiels et les oméga-3 indispensables au bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux, que l’on retrouve dans certaines huiles et poissons.

Comme pour toutes les plantes que l’on mange en intégralité, il est impossible d’attribuer tel ou tel bienfait à une substance particulière qui la compose. Sans compter qu’il existe une synergie entre tous les éléments.

Des vertus étonnantes.

Même si les bienfaits du goji sont controversés et que certains scientifiques qualifient ses bénéfices de surévalués, de nombreuses recherches confirment son intérêt pour la santé et son usage historique. Il stimulerait le « jing » et revigorerait le « qi ». Riche en vitamines, minéraux et en oligo-éléments, les baies de goji empêcheraient le vieillissement prématuré, renforceraient le système immunitaire et le cœur, amélioreraient la circulation sanguine et la vue, réduiraient la tension artérielle, maintiendraient un bon taux de cholestérol et de sucre dans le sang, etc. Consommées au quotidien, elles préviendraient aussi l’arthrose, l’obésité, les migraines, les allergies, l’asthme, les insomnies… Pour les sportifs, le goji augmenterait la tolérance à l’effort et la résistance à l’endurance. Avec toutes ces vertus, on comprend mieux pourquoi il est présenté comme un « super fruit ».

Frais, en jus, en poudre ou séché ?

Bien évidemment, pour profiter de tous ces bienfaits, il serait logique de consommer du goji frais. Le hic est qu’il ne se conserve que quelques jours. Ne pouvant s’exporter sous cette forme, mieux vaut en choisir une autre. A moins que vous ayez décidé de partir pour ces contrées lointaines.

Celui en jus, comme vous pouvez vous en douter, a subi quelques modifications afin d’être mis en bouteille. Plusieurs analyses auraient démontré que les manipulations génèrent une diminution de 70% en vitamines et propriétés antioxydantes. Tout comme le goji en poudre ou en gélule. N’étant que des extraits, il ne serait pas aussi performant. La meilleure forme dans un but thérapeutique et préventif reste résolument celle du goji séché. Sans compter que c’est ainsi qu’on le conserve le plus longtemps. Dans une boîte hermétique, à l’abri de la lumière, on peut le garder plus d’un an.

By Clarisse

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