Méditer pour apaiser ses émotions, assouplir son corps et faire la paix avec la douleur

« Les enfants, encore plus sensitifs que les adultes, peuvent se mettre à la méditation dès 4 ans. Quand on leur demande de sentir et d’observer leurs sensations, ils les ressentent immédiatement. C’est pourquoi il faut tout de suite leur donner des outils pour qu’ils puissent soulager rapidement leurs maux. En consultation, je leur enseigne et leur prescris de la relaxation le soir avant de se coucher, un balayage corporel après le déjeuner et une marche méditative à la sortie de l’école, c’est-à-dire bouger en étant conscient de ses mouvements. En intégrant cette pratique dans le quotidien, les parents jouent un rôle dans l’apprentissage de la méditation par les enfants. Au bout d’un ou deux mois, nous allons un peu plus finement dans la détection des sensations et dans la pratique de la non-réaction. »
Pr Tu-Anh Tran, Chef de service de pédiatrie du CHU de Nîmes, utilise depuis près de 15 ans la méditation pour soigner ses jeunes patients.
• Méditamouv’ – 10 méditations en mouvement pour apaiser les émotions de l’enfant, du Pr Tu-Anh Tran (Thierry Souccar Éditions, 14,90€). Les exercices proposés dans ce livre sont inspirés des mouvements lents de qi gong. Ils ont prouvé leur efficacité rapide pour apaiser les émotions et assouplir le corps par la régulation de l’énergie vitale. Un ensemble de méditations en mouvement pour les enfants en proie à des orages émotionnels.
• Méditasoins – Petites méditations pour grands maux de l’enfant, du Pr Tu-Anh Tran (Thierry Souccar Éditions, 15,90 €). Pratiqué au quotidien durant les temps de pause à l‘école ou à la maison, Méditamouv’ permet aux petits comme aux grands d’être à nouveau bien dans leur peau.Cette méthode simple, avec 14 méditations à faire à tout moment de la journée, s’adresse à tous.
• Soulager la douleur grâce à la méditation – Apaiser le mental pour moins souffrir, de Christian Hoenner et Phanie Ridel (Josette Lyon, 17 €). Pour apprendre à méditer avec des exercices pour faire la paix avec la douleur.
« Une fois apaisé, on peut alors observer tout ce qui se passe dans sa tête et dans son corps. Accueillir la sensation douloureuse mais aussi toutes les autres perceptions corporelles très agréables ainsi que tout ce qui nous entoure, permet « d’accepter la douleur ». Faire avec plutôt que de lutter contre contribue à diminuer son intensité au lieu de l’exacerber. Entrer dans la douleur, la regarder sans la craindre, aide à la dissoudre encore un peu plus et à vivre avec. »
Christian Hoenner, Hoenner, instructeur de Mindfulness et psychologue clinicien.

