La sieste au travail, et si on se laissait aller !
Dans le monde trépidant des affaires, les chefs d’entreprises, dirigeants, managers et entrepreneurs jonglent souvent avec des horaires chargés, des responsabilités multiples et des niveaux de stress élevés. Tension, fatigue, idées floues… un petit moment de farniente s’impose pour repartir du bon pied !
Un café le matin en arrivant au bureau, une pause cigarette avant d’aller aux toilettes en milieu de matinée, passer un appel perso ou scroller sur son smartphone, boire un verre d’eau, faire quelques pas pour se détendre un peu… au fil du temps, ces interruptions courantes au travail sont devenues plus que des habitudes tolérées. Des chefs d’entreprise aux collaborateurs, en passant par les managers, tout le monde les a acceptées. Si certaines répondent à des besoins humains fondamentaux (comme la pause pipi), d’autres peuvent être associées à des taches de travail potentielles (téléphone). Les unes comme les autres, généralement de courte durée, sont perçues comme ayant peu d’impact sur la productivité. Ce qui n’est pas le cas pour la sieste. Elle a même très mauvaise réputation. Dans de nombreuses sociétés industrialisées, elle est mal- heureusement stigmatisée comme un signe de paresse ou d’inefficacité au travail. Ceux qui se permettent un petit somme en milieu de journée sont parfois jugés par leurs pairs ou leurs supérieurs comme manquant d’ambition ou de professionnalisme. D’autres, l’assimilent à une régression : un retour à la petite enfance ou un signe de vieillissement. Ou bien encore à une perte de temps. Toutes ces perceptions négatives ont contribué à créer une culture du travail où le repos et le bien-être sont souvent sacrifiés au nom de la productivité. Grossière erreur !
- La sieste un repos naturel
- De réels bienfaits
- Y a-t-il différents moments de la journée pour se reposer, faire une sieste pour recharger les batteries ?
- Quelle est la meilleure heure pour faire la sieste ?
- Une bonne sieste doit durer entre 10 et 20 minutes !
- Comment s’entraîner à siester ?
Avec Damien Davenne, chronobiologiste, enseignant-chercheur à l’Université de Caen. Pour ce spécialiste du sommeil qui a travaillé notamment avec des skippers du Vendée Globe, « après une bonne sieste, nous sommes au moins 50% plus efficaces que le jour où l’on n’en fait pas. Nous sommes plus performants en termes de cognition, de fonctionnement cérébral, d’attention, de vigilance ou encore de concentration »


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avril 2024, Le média UPE06 qui parle à ceux qui entreprennent