Les 10 meilleures astuces anti-mal de mer

Sur un voilier ou sur un bateau à moteur, qui n’a jamais souffert du mal de mer ? Tout le monde a vécu, au moins une fois dans sa vie, cette très désagréable sensation. Devant ce mal, nous ne sommes pas tous égaux et il n’existe pas de remède miracle. C’est à chacun de trouver la solution qui lui convient le mieux. Voici quelques conseils pour qu’une croisière ne se transforme pas en cauchemar…
Pourquoi a-t-on le mal de mer ?
Tout vient du cerveau. Le système vestibulaire, véritable tour de contrôle de la verticalité, situé dans l’oreille interne, envoie certaines informations concernant la position du corps. D’autres renseignements sont transmis par l’intermédiaire de récepteurs annexes tels que les yeux, les pieds, les jambes, l’abdomen. Réalisant un véritable travail d’ordinateur, le cerveau intègre toutes ces données, les qualifie et les compare. Puis, instantanément, il donne des ordres de contraction ou de relâchement aux muscles. A terre, les données sont cohérentes. En mer, tout se complique. Ce n’est plus un milieu stable mais un élément en perpétuel mouvement. Le cerveau emmagasine des renseignements totalement contradictoires. D’un côté, les cellules du système de l’équilibre lui indiquent les mouvements du bateau. De l’autre, les récepteurs proprioceptifs disent que le corps est statique. Les signaux ne collent pas entre eux. Qui croire ? Il y a conflit. La charge nerveuse s’accumule. Le cerveau n’a plus qu’une issue : se débarrasser de cet excès d’influx nerveux. Le nettoyage se traduit par un simple inconfort, maux de tête, nausées…
Des médicaments efficaces
Parmi les grands classiques, on trouve les Dramamine, Nausicalm, Nautamine et Mercalm. Attention ! Outre les contre-indications habituelles, ces antihistamiques entraînent une certaine somnolence. Un état qui peut avoir des conséquences graves avec des évaluations et des prises de décisions ralenties ou retardées. Seul le Sureptil, produit à base de Cinnarizine, ne favorise pas à l’ensommeillement. Malheureusement, il n’est plus vendu en France. Toute fois, on peut le trouver dans les pays limitrophes sous le nom de Sturgeron ou Touristil. Les Vogalène et autres Prinperan, qui agissent contre les vomissements, leur action est limitée.
Patchez-vous à la scopolamine
Moins connu, le Scoppoderm TTS à coller juste derrière l’oreille est très efficace, à condition de bien le tolérer. Ce qui n’est pas toujours le cas. Les effets secondaires sont nombreux : vertige, modification du champ de vision, brouillard visuel… Interdit aux moins de 15 ans, les précautions d’emploi sont à respecter à la lettre.
Soignez-vous avec l’homéopathie
Cocculine, Nux vomica, Tabacum, Petroleum… ces petits granules protègent aussi du mal de mer. Les prises sont plus fréquentes. Une première dose est nécessaire la veille du voyage. Une deuxième, le matin avant de partir en mer. Et une troisième, si vous sentez le mal de mer venir pendant la traversée.
Portez un Sea-Band®
Vendu en pharmacie, ce bracelet stimule un point d’acupuncture situé au poignet, le point 7 cœur. C’est un point de relaxation, un point anti-vomissement. La boule blanche doit presser contre la peau, sur le Point Nei Kuan (P6) de chaque poignet. Il s’utilise à titre préventif et on peut même le garder en permanence. Beaucoup plus doux que les médicaments, il agit en quelques minutes et ne provoque pas d’effet secondaire. Il cesse d’agir dès que vous les enlevez.
Évitez de partir fatigué
Il est important de passer une bonne nuit de sommeil avant de larguer les amarres. Entre le stress du départ, l’anxiété de la météo, le roulis ou le tangage du bateau, l’amplitude des mouvements, nos nerfs sont mis à rude épreuve. La fatigue diminuant fortement les capacités d’adaptation, la sensibilité du système de l’équilibre est maximale.
Surtout mangez
C’est bien connu l’air marin creuse ! Avant de partir, faites-vous un repas consistant mais léger. Les sucres lents, tels que les pâtes ou le riz, évitent les coups de pompe. Sur un bateau, même si nous ne faisons rien, nous brûlons 800 calories. Une fois en mer nourrissez-vous par petites quantités pour garder le ventre plein. Glisser dans vos poches des barres de céréales, des fruits ou des gâteaux secs, vous préservera d’une descente à l’intérieur du bateau pour aller chercher de la nourriture.
Buvez, c’est essentiel
N’oubliez pas qu’une perte d’eau de 1% diminue de 10% la capacité physique. La déshydratation entraîne une surchauffe du moteur humain, une intolérance à l’effort, une grande fatigue. Et la fatigue favorise le mal de mer. Préférez une eau comme la Vichy ou le Saint-Yorre. Riches en bicarbonate, elles sont conseillées en cas de régurgitations acides.
Restez à l’extérieur !
Si les conditions le permettent, il est recommandé d’être dehors. L’œil, le récepteur secondaire de l’équilibre, garde la ligne d’horizon ou tout point fixe de la côte comme référence géométrique stable. A l’intérieur d’une cabine, il perd ce repère. Le système de l’équilibre est encore plus désorienté. Sans parler des odeurs qui accentuent le phénomène, nous sommes encore plus mal.
Le meilleur endroit?
Il n’est ni à l’avant ni au milieu du bateau. Mettez-vous à l’arrière et le plus près possible de son centre de gravité. Là, les mouvements sont moins amples. La sensation de monter ou de descendre, de tomber à droite ou à gauche est atténuée. Ca ne va pas mieux ? Allongez-vous dans la zone la plus basse du bateau, sur le plancher. La tête doit être bien calée par des coussins, le visage tourné vers le ciel.
Côté psychologique…
Ayez confiance ! Le stress, la peur, le fait de focaliser sur le mal de mer… sont autant de facteurs déclencheurs. Alors occupez-vous l’esprit. Tenez la barre un moment, border les voiles, pêchez ! Une activité à bord reste un excellent moyen d’oublier le mal de mer, de s’adapter à ce nouvel environnement.
By Clarisse
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