Fin du certificat médical pour la pratique sportive pour les enfants

Terminé le passage obligatoire par la case médecin pour l’obtention ou le renouvellement d’une licence dans une fédération sportive, pour l’inscription à une compétition sportive organisée par une fédération, pour les moins de 18 ans. Il n’est plus nécessaire de fournir un certificat médical de non-contre-indication pour inscrire votre enfant aux cours de judo, de tennis, au foot… Cette démarche administrative, parfois pesante, disparaît définitivement avec le Décret n° 2021-564 du 7 mai 2021, publié samedi 8 mai dans le Journal officiel.
Désormais, il vous suffira de répondre au « questionnaire de santé pour les mineurs ». Toutefois, si vous avez répondu « oui » à une ou plusieurs questions, vous devrez consulter un médecin pour qu’il examine votre enfant et voit avec lui quel sport lui convient. Cet examen demeure également pour toutes les disciplines à contraintes particulières : alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.
Au-delà de faciliter l’accès à la pratique sportive, cette mesure va simplifier la vie des familles qui n’auront plus à produire de certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive avant de prendre ou renouveler une licence. Elle simplifiera également la gestion administrative des clubs sportifs souvent assurée par des bénévoles tout en libérant du temps médical.
Sans négliger le suivi médical nécessaire des mineurs, l’Assurance maladie ayant renforcé le nombre de consultations prises en charge jusqu’à 18 ans, cette mesure doit permettre d’encourager une reprise massive du sport pour tous les Français et tout particulièrement les jeunes, révélée indispensable par la crise sanitaire.